L’interdit qui le frappe me le rend ordinairement désirable. L’ail n’est pas seulement un ingrédient, à mi-chemin du condiment et de l’épice, il est, comme l’oursin, la truffe ou la coriandre, un élément premier, un goût impossible à réfuter. Aucune confusion. Un ail est un ail est un ail. Et parce qu’il est un ail, il ne fait pas bon le rencontrer à la table qui a perdu l’usage de la parole
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LILIANE GIRAUDON
XAVIER GIRARD
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