Ce signe dans les mousses par quelle main tracé
Dans quel temps pour quelle fuite ce signe
Dans les mousses où la paume se pose pour pousser
La barrière dessinée dans les pierres
Plates les pierres bleues des murets
Ton pas c’est celui déjà d’une qui courait
Sa robe dans le vent marin sa peau salée
Qui fuyait dans le rire le vent
Ce signe dans les mousses où mon esprit se noue
Par quelle main tracée dans quel temps
La barrière s’ouvre la robe se défait
Une mouette crie dans le soleil
Le bois moussu grince contre le muret
Ton pas – ton sourire –
La main sur cette hanche dessine
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Visage des Anges et où ils vont
tout au long de ta peau mon amour
quand les lignes se tendent s’incurvent
ronde puis dure – ouverte vive vraie
tout au long de ta peau mon amour
ton secret respiré toujours échappé
visage des Anges et où ils vont
tout au long de tes cuisses mon amour
où la couleur varie et la texture
où la pilosité souligne une douceur d’ailleurs
tout au long de tes cuisses mon amour
cherchant ta voix – l’autre – ta voix
dessiner ces mondes devinés par
le goût et l’odorat frôler
le visage des Anges et
l’envers de ton secret.
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LOÏC HERRY
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