Si le vent passe au-dessus des hivers
dans un envol de palombes grises
où sont tes yeux chantant comme la mer
mes yeux te disent
quand tu es là je deviens beau
Si le vent creuse aux midis des étés
un lourd silence au cœur des pierres grises
où sont tes yeux fermés comme la terre
mes yeux te disent
quand tu es là je deviens beau.
Si le vent passe et si l’air est amer
du parfum de la pluie parmi les cendres grises
où sont tes yeux dansant comme la mort
mes yeux te disent
quand tu es là je deviens beau.
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FREDERIC JACQUES TEMPLE
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Frédéric Jacques Temple