Foutue horloge qui brise le rêve et le laisse s'enfuir les pieds nus. Et je reste accrochéà un morceau de noir pour faire le conte de ma solitude.
Les aiguilles du cadran persistent à tricoter le temps qui dévale les marches. Le bruit de tes pas résonnent encore dans l'escalier.
Et moi, je déraisonne à te savoir princesse sans souliers.
Les fées ne sont pas si belles quand elles abrègent les histoires et laissent aux plumes de la nuit le soin de les finir sur le bout d'un ruban délacé.
Et j'écris un poème. Les vers sont mal faits. Il y a des pieds en trop.
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JOËL GRENIER
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