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LES INTERROGATIONS DE STAGGER LEE...Extrait
Enfants de la cupidité, héritiers du pillage, ils touchent à la fin de leur voyage . c’est surprenant qu’ils y touchent sans s’étonner, comme s’ils étaient eux-mêmes devenus cette terre brûlée et...
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C'EST UN AMOUR
Ce n'est pas un amour qui se dit, c'est un amour qui se contente d'être, à l'abri des regards, des espoirs, c'est un amour qui a la force de la pierre et qui est gracile comme les ailes d'un rêve,...
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JULES SUPERVIELLE...Extrait
Saisir quand tout me quitte,Et avec quelles mainsSaisir cette pensée,Et avec quelles mainsSaisir enfin le jourPar la peau de son cou,Le tenir remuantComme un lièvre vivant ?Viens, sommeil, aide-moi,Tu...
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JE T'ATTENDS
je t'attends aux grilles des routes aux croisées du vent du sommeil je crie ton nom au fond des soutes des marécages sans oiseaux du fond de ce désert de fonte où je pose un à un mes pasj'attends la...
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EXIL
Les mains plus nues qu'à ma naissance et la lèvre plus libre, l'oreille à ces coraux où gît la plainte d'un autre âge, Me voici restituéà ma rive natale… Il n'est d'histoire que de l'âme, il n'est...
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JOURNAL D'UN MARIN...Extrait
"Ce n'est pas encore l'aube dans la maisonLa nostalgie est couchée à mes côtés.Elle dort, elle reprend des forces,Ca fatigue beaucoup la compagnieD'un nègre rebelle et romantique.Elle a quinze ans, ou...
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PLUS DE MOTS, PLUS DE VERBE
On a trop dit d'insignifiances trop infligé de faux poètes trop loué ce qui luit, caressé le paraître noué d'éloges trop de gorges trop chanté tous ceux qui enseignent trop enseigné ceux qui...
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YVES HEURTE...Extrait
Dans la nuit, que pense la feuille, toute dernière feuille morte en attendant qu'un vent la cueille le vent du nord qui tout emporte? Que pense l'exilé quand partent les soldats qui ont tout détruit,...
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YVES HEURTE...Extrait
De tous les pieux voyages, ceux du pays d'enfance me semblent seuls sérieux. L'ombre mystérieuse du prunier sur un champ vaut bien un glacier dans les Andes, le petit banc trop bleu dans l'école...
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A YVES HEURTE
Le mot frère existe-t-il Sans qu'on l'habille d'un drapeau ? J'appelle camarade Le pain nu sur la table Où chacun prend sa croûte. Les étoiles sont mes sœurs. Les arbres sont mes...
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BOUTHAÏNA AZAMI
Monde de certitudes. Inconciliables. Où la censure prend d’insoupçonnables visages. Plus hideux les uns que les autres. Je n'en ai pas pour autant perdu mon âme d'enfant. J'irai en semer la rosée en...
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DANS LES VOIX DU POEME
Dans les voix du poème, le silence des pauvresVoix des brumesAu pieds des feuxSur la merL'âme des marins mortsAile de vague douceChant lointain des eaux vivesLever de lune sous un ciel d'orVaisseau...
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A FLEUR DE MOTS
L’insurrection poétiqueÀ fleur de mots À fleur de chantsUn soulèvement du verbeÀ pas de colombeDes mots qui s’insurgent Se révoltentDes mots de résistanceDes mots qui se dressentDes barricades...
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LA MAIN PAYSAGE
La main paysage, paume de sables et de brumesLes blancs coteaux de solitudeUne femme endormie au soleil du silenceUne verdeur exquise enfantée dans l’ivresseAu rivage de la colline, une mouette,...
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LETTRE DE GABRIEL- GARCIA MARQUEZ
" Si pour un instant D-ieu oubliait que je suis une marionnette de chiffon et m’offrait un morceau de vie, je profiterais de ce temps du mieux que je pourrais.Sans doute je ne dirais pas tout ce que je...
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ELOGIO DE LA LEJANIA
En la fuente de tus ojosviven las redes de los pescadoresdel mar errante.En la fuente de tus ojosmantiene el mar su promesa.Aquí arrojo un corazónque vivió entre los hombres,mi ropa y el fulgor de un...
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PRIERE D'UN DESOEUVRE
Père,descends des cieux, j'ai oubliéles prières que la grand mère m'a enseigné,la pauvre, elle repose en paix à présent,elle n'a plus à laver, nettoyer, elle n'aplus à se tracasser toute la journée à...
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SINGULIER, JE LE SUIS PAR DEFAILLANCE
La terre est fourbue de catastrophes, de famines, de guerres, de dominations très injustes, de mœurs sanguinaires, de répressions injustifiées, d’atrocités sans noms, et de quelques autres acraties...
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OISEAUX AVEC RACINES
Mes mots sont des oiseaux avec des racinestoujours plus profond toujours plus hautcordon ombilical.Le jour perd son bleu les mots sont allés dormir. . HILDE DOMIN .
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